Le gingembre en cuisine

Publié le par sylvielalannenaturopathe

gingembre-culinaire.jpgLe gingembre ou zingiber officinale roscoe est de la même famille que le curcuma et la cardamome.

Le rhizome (tige souterraine) est la seule partie de la plante qui s’utilise sous plusieurs formes (frais, séché, en poudre, confit, mariné) et s’accorde avec des aliments aussi bien salés que sucrés.

Le gingembre pousse sous les climats tropicaux  et il en existe de différents types selon le lieu de production : Afrique du Sud, Indonésie, Jamaïque, Australie, Chine, Philippines, Inde. L’Inde est sans doute son pays d’origine selon les botanistes et il aurait voyagé notamment jusqu’en Egypte où il était utilisé dans les techniques de momification. Le gingembre est une des premières épices à avoir gagné l’Europe. Il a également conquis l’Afrique, le Nouveau Monde au XVIème siècle et l’Australie. En France, il en est question pour la première fois en 1697 dans une notice lue à l’académie des Sciences.

Ainsi le gingembre devient une épice de plus en plus appréciée et il sert de monnaie d’échange pendant plusieurs siècles.

C’est au XXème siècle qu’on en parle beaucoup pour ses vertus thérapeutiques prouvées scientifiquement et pour ses vertus culinaires grâce à l’engouement pour la cuisine asiatique.

 

Utilisation du gingembre en cuisine

 

L’utilisation du gingembre dans ses préparations culinaires apporte cette note d’exotisme qui réchauffe les sens et fait voyager le cœur et l’esprit vers des terres lointaines telles Bénarès, Pondichéry, Koh Phang An, Hanoï, Vientiane...

 

L’intensité du goût du gingembre varie d’une racine à l’autre Cela dépend de son lieu de culture, du moment de la récolte et de l’âge de la racine. Avec le temps, le gingembre devient plus piquant. C’est la raison pour laquelle il est toujours difficile de donner des doses précises dans les recettes et que le rendu peut varier d’une fois sur l’autre.

 

On utilise le gingembre en julienne, râpé, haché, confit, en dés, en rondelles, mariné, moulu, séché. Ses différentes formes font qu’il peut être intégré dans un nombre infini de recettes tout au long de l’année, et notamment dans des plats de cuisine indienne* et de cuisine thaï. 

 

Il peut être utilisé avec du poisson, de la viande ou des légumes, dans les soupes, les salades de crudités ou de fruits, en pâtisserie et avec du chocolat (dans votre prochaine ganache, faites infuser un morceau de gingembre).

 

On peut également s’en servir pour rehausser une vinaigrette, une marinade, une sauce,

 

Voici 2 recettes simples et réjouissantes pour mettre en scène le gingembre.

 

* Recettes végétariennes de l’Inde – Kiran Vyas – La Plage Editeur.

 

Une petite recette pour se réchauffer l’hiver : la soupe de potimarron au gingembre

 

-          Préparer un potimarron, le couper en dés et le faire revenir dans un fait-tout avec une pomme de terre, un oignon et une gousse d’ail.

-          Déglacer avec ½ verre de vin blanc et couvrir d’eau (pas trop sans quoi la soupe sera trop liquide).

-          Saler, poivrer et mettre le gingembre en morceaux (on commence petit et on en rajoute pour ajuster l’intensité recherchée).

-          Quand le potimarron et les dés de pomme de terre sont cuits, retirer les morceaux de gingembre et mixer le tout. Servir avec une cuillère de crème fraîche ou de crème de soja.

 

Boisson rafraîchissante et  tonifiante au gingembre :

-          Eplucher 200g de gingembre, le râper et le mettre dans 3 litres d’eau pendant 3h.

-          Filtrer cette préparation.

-          Ajouter le jus de 2 citrons verts,  150g de sucre et un sachet de sucre vanillé.

-          Garder 2h au frais avant de consommer.

 

Mais le gingembre ne possède pas uniquement des qualités gustatives et culinaires. Il est aussi fort utilisé dans la pharmacopée des médecines traditionnelles asiatiques (Ayurvéda,  médecine traditionnelle tibétaine et chinoise). En Occident, ses vertus médicinales ont commencé à être vérifiées scientifiquement. Les différentes propriétés thérapeutiques qui lui sont attribuées : propriétés toniques, digestives, anti-oxydantes, anticancéreuses, anti-inflammatoires, fluidifiantes, anti-cholestérol, anti-émétique (contre les nausées) et antiulcéreuses.

 

Sylvie LALANNE

Naturopathe – Iridologue

Spécialisée en micronutrition et nutrithérapie

Coaching de vie – Animatrice d’ateliers santé bonheur

Enseignante – Chroniqueuse santé

 

Centre médical « Les Lauzières »

1 allée du bois de pins

04160 Château-Arnoux

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